Punta Arenas

3 ieme arret de 15 jours pour l’école des enfants. Nous reprenons notre «routine» sur les bords du detroit de Magellan. En face de nous, la terre de feu. A cet endroit rien de spectaculaire, les iles enneigees sont visibles mais assez éloignees et la plage n'est pas très engageante.

Le plus frappant est la lumière, très pure, très sèche et les couchers de soleil interminables. Probablement pas de quoi défriser un scandinave, mais pour nous, petit francais et aussi un peu asiatique du sud-est, c'est inédit et très beau.

Nous avons loue une maison très locale, en bois et recouverte de tole. Ce qui est « amusant » avec ce type maison est le fait d'etre secoués quand il y a grand vent (sérieusement la maison bouge) ! Bien entendu, grand vent n'est pas si rare sous ces latitudes (au moins 2 jours sur 3!). Marie a d'ailleurs trouve la formule adéquate : c'est la maison des 3 petits cochons !

Les « punta arenasiens » sont surpris de nous voir la (passer 15 jours dans une petite maison un peu loin du centre ville) et sont globalement très accueillants. Appréciable !

Le musée enfin est très stimulant. On peut y trouver notamment des photos d'indiens patagons datant du début du 20ieme siècle. Ces images, extrêmement précieuses, sont les témoins «palpables» de ces peuplades qui ont totalement disparu. A l'instar d'autres tribus « primitives » nous sommes une fois de plus troublés par le mode de vie de ces nomades (la plupart chasseurs/cueilleurs) si adaptés et en équilibre avec leur environnement. Par exemple, la tribu qui peuplait les iles du cap horn (peut etre 1000 personnes) et qui vivait quasiment exclusivement dans des barques, avec feu intégré et a moitie a poils !

Pour aller plus loin sur ce sujet, un film de Patricio Guzman vient de sortir : « Le bouton de nacre ». Peut etre difficile de trouver la salle qui le projette mais ca a l'air de valoir le coup ! Nous avons découvert ce réalisateur par hasard il y a une semaine a travers a un article du monde...